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coSquare - La plateforme Q&A pour l'aide juridique

"Être un carré vous empêche de tourner en rond." – J. Vernon McGee


Il y a quelque chose de très serein à propos d’un carré, mis à part tous les détails mathématiques, il a un attribut unique. Tous les côtés sont de la même longueur, et ils sont également importants dans la formation de l’ensemble de la forme.

Un facteur crucial, outre la proportionnalité d’un carré, est aussi sa connectivité. Chaque côté est lié à l’autre- une métaphore puissante du lien avec le monde extérieur que le système judiciaire a inévitablement.


Tout comme les réseaux sans fil sont constamment mis à niveau, les « réseaux » de la justice le sont aussi.

Des initiatives novatrices établissent des blocs pour renforcer ces liens, l’un d’entre eux étant coSquare- une plateforme où les individus peuvent obtenir des réponses à leurs questions juridiques directement dans leur inbox, en faisant correspondre leurs demandes avec un avocat.


Vadim Lidich, fondateur et PDG

Voici Vadim Lidich, fondateur et PDG de coSquare. Après avoir travaillé à Bay St. dans le secteur des finances, il a commencé d’apercevoir la technologie financière et a ainsi commencé son parcours entrepreneurial. Ses entreprises l’ont conduit dans divers domaines, de l’immobilier à la technologie hypothécaire, cependant, le domaine juridique est venu frapper à la porte- avec force. Vadim a lancé sa première entreprise il y a sept ans, tout en poursuivant ses études à l’époque. Il a eu peu de temps pour beaucoup d’autres, mais avec une gestion réussie et un concept solide, son start-up immobilière commençait à voir une croissance immense. Cependant, la pression a commencé à monter sur la concurrence.


Vadim décrit : "Nous avons reçu une lettre de mise en demeure d’un grand concurrent. À l’époque, je n’avais aucune idée de ce que cela signifiait et, naturellement, je ne savais pas ce qu’il fallait faire. J’étais encore étudiant et je n’avais absolument aucune connaissance juridique. Dois-je ignorer la lettre et prétendre que je ne l’ai jamais reçue? Dois-je la combattre? J’étais perdu et impuissant."


Vadim a rapidement trouvé de l’aide en rejoignant un programme d’incubateur qui a pu l’aider dans le processus, "Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans le programme d’incubateur. Je me suis rendu compte que ce sont des tactiques que les plus grands concurrents utilisés sur des startups, afin de solidifier leur position dans le marché. Mais le fait que j’étais pas un avocat et en voyant le système tel qu’il est, m’a fait voir une occasion." Tout à coup, cet "occasion" a pris de l’ampleur avec l’imposition de la pandémie de COVID-19:

"Je faisais face aux situations les plus malheureuses, des problèmes d’emploi, divorce et même au refus de résidence de certaines personnes. Les gens me demandaient si je pouvais recommander quelqu’un à qui parler. J’ai commencé à voir que le même sentiment que j’avais toutes ces années avant, est la façon dont la plupart des gens se sentent quand ils sont confrontés à leur premier problème juridique. On ne se réveille pas tous les jours en disant « J’ai besoin de voir mon avocat aujourd’hui », cette question se pose habituellement lorsqu’il y a un besoin pressant, mais souvent on ne sait pas à qui s’adresser." Vadim a non seulement vu une occasion d’aider, mais aussi l’occasion de s’attaquer aux stéréotypes malheureux entourant les services juridiques, comme l’abordabilité et l’accessibilité. "Je voulais que les gens n’aient pas peur de tendre la main, et montrer que les avocats sont souvent très accessibles et prêts à aider."


Il n’y avait pas de meilleur moment pour lancer le concept et créer la plateforme que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de coSquare, lançant officiellement en septembre 2020, "De mai à septembre, j’ai commencé à interviewer des avocats et à communiquer avec des professionnels du droit autorisés qui seraient disposés à consacrer volontairement leur temps et leur expertise à répondre à des questions juridiques liées à leur domaine de pratique. J’ai été agréablement surpris qu’ils voyaient le même besoin que moi et ont acceptaient de faire partie de la communauté coSquare." Comment cela fonctionne-t-il? C’est vraiment aussi simple que 1, 2, 3.


Une fois que vous atteignez la page d’accueil de coSquare, vous cliquez sur "Demandez à un avocat", et vous êtes dirigé directement vers un formulaire de soumission où vous êtes libre d’indiquer votre préoccupation. Dans les 24 à 48 heures, votre question sera appariée et vous recevrez une réponse directement dans votre inbox. En l’espace de trois mois, coSquare a reçu et réussi à répondre à plus de 300 questions. Parmi eux se trouve Gord Smith, un retraité:

"Pendant la COVID-19, j’ai reçu des demandes déraisonnables de notre gestionnaire immobilier dans l’immeuble. C’était un cauchemar - ils demandaient de l’argent partout où ils pouvaient. Alors je me suis tourné vers coSquare. Ils m’ont aidé à comprendre mes droits et les personnes que je pouvais contacter pour régler le problème."


Lorsque la plateforme gagnée en popularité, elle attire l’attention de Rob Carrick, un collaborateur du Globe and Mail spécialisé dans les finances personnelles. Vadim reflète, "Ce fut un tournant important pour nous. C’était l’un des premiers articles du Globe de 2021, et dès que notre article a été publié, notre site a presque s’écraser. Nous avons commencé à recevoir de 2 000 à 3 000 visiteurs par jour. J’étais en voyage à Montréal, mais j’ai dû écourter mes vacances parce que je n’avais pas mon ordinateur portable. Donc, lorsque j’étais dans le train pour retourner à Toronto, j’essayais désespérément de répondre aux centaines de questions par mon téléphone personnel."


Avec une hausse soudaine, vient aussi la capacité de s’adapter: "Nous avons dû changer notre modèle d’affaires. Nous sommes passés de la gratuité totale à l’imposition de frais fixes parce que c’était la seule façon d’écarter les demandes qui ne justifiaient pas vraiment l’aide d’un avocat. De plus, il ne faut pas oublier que nous ne facturons pas avant d’avoir répondu à la question. Il y a d’autres services qui offrent des consultations, mais cela ne garantit pas une réponse." À l’heure actuelle, l’équipe d’avocats de coSquare offre une vaste expertise, et l’aide juridique offerte s’étend de l’emploi au droit de l’immigration, et beaucoup plus.


Vadim élabore, "Je suis très reconnaissante envers notre équipe d’avocats. Ce sont des professionnels dévoués. Bravo à Samuel Michaels, Kathleen Adams, Joshua Schachnow, Dominic Alfred, Heather Hui-Litwin et Carter Perks. Leurs conseils et leur soutien ont fait de coSquare une réalité et, grâce à leurs contributions, nous sommes en mesure de répondre à des questions liées à divers domaines de la pratique juridique. Les trois principaux sujets d’intérêt sont l’emploi, l’immigration et le droit des affaires, car ce sont des domaines avec lesquels les gens sont le plus en contact, alors ils vont les chercher." Avec des solutions faciles d’accès comme coSquare vient aussi un certain scepticisme: Peut-on faire confiance aux renseignements fournis? Y a-t-il des préoccupations en matière de protection des renseignements personnels?


Vadim répond : "La principale préoccupation que nous rencontrons est la légitimité. Pouvons-nous offrir la même valeur qu’un cabinet d’avocats traditionnel? Évidemment, il y a certaines questions qui nécessitent une aide qui pourrait dépasser notre service actuel, mais coSquare est spécialement conçu pour les personnes qui n’ont pas les moyens de se payer un avocat, et leurs besoins juridiques n’exigent pas l’ensemble du service juridique traditionnel. Tous nos avocats participants passent par un processus de validation et nous nous assurons qu’ils ont un permis. De plus, toutes les questions sont soumises de façon anonyme. Par conséquent, si quelqu’un glisse des renseignements personnels, nous les supprimons lorsque nous les transmettons." D’autre part, s’attaquer à l’accès à l’information juridique a de nombreux parallèles David v. Goliath, ce qui peut mettre en danger les start-up juridiques, telles que coSquare,


"L’espace de legal tech est relativement jeune, et un coup peut avoir un impact immense. Donc générer du capital est assez difficile puisque certains investisseurs ne sont toujours pas sûrs de la viabilité d’investir dans l’industrie. Cependant, le besoin est là, et je sais que nous pouvons aider. Je suis très reconnaissant envers la Legal Innovation Zone de l’Université Ryerson, qui nous a offert un immense soutien en tant qu’incubateur de technologie juridique. J’aimerais qu’il y ait plus d’incubateurs de technologies juridiques au Canada." L’attrait de coSquare auprès de la communauté juridique a également été frappant,


"Beaucoup de gens ne se rendent pas compte qu’une personne sur cinq qui pose des questions sur coSquare finit par devenant un client à long terme pour l’avocat avec lequel ils ont été jumelés, et nous ne facturons aucun frais de recommandation. Nous sommes maintenant en mesure de rémunérer nos avocats qui contribuent pour leur temps et leur expertise offerts, alors nous cherchons à recruter plus d’avocats et à élargir notre portée." Dominic Alfred, avocat spécialisé en droit des affaires et en technologie, parle de sa contribution : "Je suis en mesure de partager mes pensées, d’aider les gens et, ce faisant, de renforcer ma crédibilité au sein de la collectivité que je sers." Avec une expansion continue, 2021 s’annonce comme une année prometteuse pour Vadim et son équipe :


"Je crois que 2021 sera l’année de coSquare. C’est maintenant le moment d’avoir un impact, et pas seulement d’être une machine génératrice d’argent. Nous voulons atteindre une certaine échelle afin de demeurer autosuffisants et d’offrir un accès équitable à l’information juridique." Ces initiatives, comme coSquare, illustrent la nécessité d’un accès égal à la justice, mais surtout, ils sont les artistes qui dessinent les lignes qui relieront un jour ce carré.

 

Pour en savoir plus, visitez: coSquare


Vous pouvez suivre coSquare sur:


Pour joindre l'équipe de coSquare, contactez: vadim@cosquare.co

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